La Débâcle

La Débâcle (paragraphe n°1304)

Partie : DEUXIEME PARTIE, chapitre II

Il partit, disparut avec son escorte, au coude du chemin creux, et le feu redoubla. On l'avait aperçu sans doute. Les obus, qui, jusque-là, n'étaient arrivés que de face, se mirent à pleuvoir par le travers, venant de la gauche. C'étaient les batteries de Frénois, et une autre batterie, installée dans la presqu'île d'Iges, qui croisaient leurs salves avec celles du Hattoy. Tout le plateau de l'Algérie en était balayé. Dès lors, la position de la compagnie devint terrible. Les hommes, occupés à surveiller ce qui se passait en face d'eux, eurent cette autre inquiétude dans leur dos, ne sachant à quelle menace échapper. Coup sur coup, trois hommes furent tués, deux blessés hurlèrent.

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