La Curée
La Curée (paragraphe n°719)
Chapitre IV
Je sais, vous êtes une incrédule, vous aussi. Cependant vous seriez bien contente, si je vous faisais cadeau, un de ces jours, d'un joli petit million... Allez, l'histoire est toute simple : c'est un banquier de Paris qui prêta l'argent au fils du roi d'Angleterre, et comme lebanquier mourut sans héritier naturel, l'Etat peut aujourd'hui exiger le remboursement de la dette, avec les intérêts composés. J'ai fait le calcul, ça monte à deux milliards neuf cent quarante-trois millions deux cent dix mille francs... N'ayez pas peur, ça viendra, ça viendra.