La Curée
La Curée (paragraphe n°49)
Chapitre I
Certes, oui, vous êtes assommants... Je ne dis pas cela pour toi, Maxime : tu es trop jeune... Mais si je te contais combien Aristide m'a pesé dans les commencements ! Et les autres donc ! ceux qui m'ont aimée... Tu sais, nous sommes deux bons camarades, je ne me gêne pas avec toi ; eh bien ! vrai, il y a des jours où je suis tellement lasse de vivre ma vie de femme riche, adorée, saluée, que je voudrais être une Laure d'Aurigny, une de ces dames qui vivent en garçon.