La Curée

La Curée (paragraphe n°395)

Chapitre III

L'enfant la dévorait du regard. Cette dame si blanche de peau, dont on apercevait la poitrine dans l'entrebâillement d'une chemisette plissée, cette apparition brusque et charmante, avec sa coiffure haute, ses fines mains gantées, ses petites bottes d'homme dont les talons pointus s'enfonçaient dans le tapis, le ravissait, lui semblait la bonne fée de cet appartement tiède et doré. Il se mit à sourire, et il fut tout juste assez gauche pour garder sa grâce de gamin.

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