La Curée

La Curée (paragraphe n°32)

Chapitre I

Je te conseille de te plaindre, continua Maxime, tu dépenses plus de cent mille francs par an pour ta toilette, tu habites un hôtel splendide, tu as des chevaux superbes, tes caprices font loi, et les journaux parlent de chacune de tes robes nouvelles comme d'un événement de la dernière gravité ; les femmes te jalousent, les hommes donneraient dix ans de leur vie pour te baiser le bout des doigts... Est-ce vrai ? Elle fit, de la tête, un signe affirmatif, sans répondre. Les yeux baissés, elle s'était remise à friser les poils de la peau d'ours.

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