La Curée
La Curée (paragraphe n°180)
Chapitre I
Renée aimait ce petit salon, dont une des portes-fenêtres s'ouvrait sur la magnifique serre chaude scellée au flanc de l'hôtel. Dans la journée, elle y passait ses heures d'oisiveté. Les tentures jaunes, au lieu d'éteindre sa chevelure pâle, la doraient de flammes étranges ; sa tête se détachait au milieu d'une lueur d'aurore, toute rose et blanche, comme celle d'une Diane blonde s'éveillant dans la lumière du matin ; et c'était pourquoi, sans doute, elle aimait cette pièce qui mettait sa beauté en relief.