La Curée
La Curée (paragraphe n°145)
Chapitre I
Depuis le commencement du dîner, Renée semblait distraite. Elle remplissait ses devoirs de maîtresse de maison avec un sourire machinal. A chaque éclat de gaieté qui venait du bout de la table, où Maxime et Louise, côte à côte, plaisantaient comme de bons camarades, elle jetait de ce côté un regard luisant. Elle s'ennuyait. Les hommes graves l'assommaient. Madame d'Espanet et madame Haffner lui lançaient des regards désespérés.