La Conquête de Plassans
La Conquête de Plassans (paragraphe n°956)
Chapitre XI
Ils entrèrent dans la petite chambre où le curé Compan, la tête sur un oreiller, paraissait dormir. Ses yeux étaient restés ouverts, et cette face blanche, profondément triste, pleurait encore ; les larmes coulaient le long des joues. Alors, l'abbé Bourrette tomba à genoux, sanglotant, priant, le front contre les couvertures qui pendaient. L'abbé Faujas resta debout, regardant le pauvre mort ; puis, après s'être agenouillé un instant, il sortit discrètement. L'abbé Bourrette, perdu dans sa douleur, ne l'entendit même pas refermer la porte.