La Conquête de Plassans
La Conquête de Plassans (paragraphe n°743)
Chapitre VIII
Vous avez eu tort de me nommer tout de suite, lui dit-il rudement en la voyant si émue, si abandonnée devant lui. Mais vous êtes comme toutes les femmes, lesmeilleures causes se gâtent dans vos mains. Elle le regarda, surprise de cette sortie brutale, reculant, éprouvant cette sensation d'épouvante qu'elle ressentait parfois encore en face de sa soutane. Il lui semblait que des mains de fer se posaient sur ses épaules et la pliaient. Pour tout prêtre, la femme, c'est l'ennemie. Lorsqu'il la vit révoltée sous cette correction trop sévère, il se radoucit, murmurant :