La Conquête de Plassans
La Conquête de Plassans (paragraphe n°500)
Chapitre VI
Et, s'étant excusé auprès de ses partenaires, il vint serrer la main de l'abbé Faujas. Rougon était alors un gros homme blême, de soixante-dix ans ; il avait pris une mine solennelle de millionnaire. On trouvait généralement, à Plassans, qu'il avait une belle tête, une tête blanche et muette de personnage politique. Après avoir échangé avec le prêtre quelques politesses, il reprit sa place à la table de jeu. Félicité, toujours souriante, venait de rentrer dans le salon.