La Conquête de Plassans
La Conquête de Plassans (paragraphe n°469)
Chapitre V
Il faut confesser que j'ai été bien habile... Il y avait plus d'une heure que j'expliquais à Faujas la situation de madame votre belle-mère. Il hochait la tête, ne se décidait pas, parlait de son amour de la retraite... Enfin j'étais à bout, lorsque je me suis souvenu d'une recommandation de cette chère dame. Elle m'avait prié d'insister sur le caractère de son salon, qui est, comme toute la ville le sait, un terrain neutre... C'est alors qu'il a semblé faire un effort et qu'il a consenti. Il a formellement promis pour demain... Je vais écrire deux lignes à l'excellente madame Rougon pour lui annoncer notre victoire.