La Conquête de Plassans
La Conquête de Plassans (paragraphe n°375)
Chapitre V
C'était une de ses plaisanteries habituelles. Il affectait les grands airs de Félicité, lorsqu'il la recevait chez lui. Marthe eut beau dire qu'on était bien là, il fallut qu'elle et sa mère le suivissent dans le salon. Et il s'y donna beaucoup de peine, ouvrant les volets, poussant desfauteuils. Le salon, où l'on n'entrait jamais, et dont les fenêtres restaient le plus souvent fermées, était une grande pièce abandonnée, dans laquelle traînait un meuble à housses blanches, jaunies par l'humidité du jardin.