La Bête humaine

La Bête humaine (paragraphe n°501)

Chapitre III

A l'intérieur, le coupé ne montrait aucun désordre. Les glaces étaient restées fermées, tout semblait en place. Seulement, une odeur affreuse s'échappait de la portière ouverte ; et là, au milieu d'un des coussins, une mare de sang noir s'était coagulée, une mare si profonde, si large,qu'un ruisseau en avait jailli comme d'une source, s'épanchant sur le tapis. Des caillots demeuraient accrochés au drap. Et rien autre, rien que ce sang nauséabond.

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