L'Œuvre
L'Œuvre (paragraphe n°740)
Chapitre V
Cette pensée tendre, ces lilas frais et odorants, qui l'éveillaient, le touchèrent beaucoup, comme s'ils étaient le présage d'une bonne journée. En chemise, nu-pieds, il les mit dans son pot à eau, sur la table. Puis, les yeux enflés de sommeil, effaré, il s'habilla, en grondant d'avoir dormi si tard. La veille, il avait promis à Dubuche et à Sandoz de les prendre, dès huit heures, chez ce dernier, pour se rendre tous les trois ensemble au palais de l'Industrie, où l'on trouverait le reste de la bande. Et il était déjà en retard d'une heure !