L'Assommoir

L'Assommoir (paragraphe n°587)

Partie : Préface de l'auteur, chapitre IV

Puis, comme la société songeait au départ, on parla du baptême. Les Lorilleux avaient accepté d'être parrain et marraine ; en arrière, ils rechignaient ; pourtant, si le ménage ne s'était pas adressé à eux, ils auraient fait unedrôle de figure. Coupeau ne voyait guère la nécessité de baptiser la petite ; ça ne lui donnerait pas dix mille livres de rente, bien sûr ; et encore ça risquait de l'enrhumer. Moins on avait affaire aux curés, mieux ça valait. Mais maman Coupeau le traitait de païen. Les Lorilleux, sans aller manger le bon Dieu dans les églises, se piquaient d'avoir de la religion.

?>