L'Assommoir
L'Assommoir (paragraphe n°244)
Partie : Préface de l'auteur, chapitre II
Ah ! si vous croyez que c'est toujours amusant ? On voit bien que vous n'avez pas été en ménage... Non, monsieur Coupeau, il faut que je pense aux choses sérieuses. La rigolade, ça ne mène à rien, entendez-vous ! J'ai deux bouches à la maison, et qui avalent ferme, allez ! Comment voulez-vous que j'arrive à élever mon petit monde, si je m'amuse à la bagatelle ?... Et puis, écoutez, mon malheur a été une fameuse leçon. Voussavez, les hommes maintenant, ça ne fait plus mon affaire. On ne me repincera pas de longtemps.