Germinal

Germinal (paragraphe n°956)

Partie : Troisième partie, chapitre II

Peu à peu, cependant, le coron se vidait, tous les hommes s'en allaient les uns derrière les autres ; tandis que les filles, guettant sur les portes, partaient du côté opposé, au bras de leurs galants. Comme son père tournait le coin de l'église, Catherine, qui aperçut Chaval, se hâta de le rejoindre, pour prendre avec lui la route de Montsou. Et la mère demeurée seule, au milieu des enfants débandés, ne trouvait pas la force de quitter sa chaise, se versait un second verre de café brûlant, quelle buvait à petits coups. Dans le coron, il n'y avait plus que les femmes, s'invitant, achevant d'égoutter les cafetières, autour des tables encore chaudes et grasses du dîner.

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