Germinal
Germinal (paragraphe n°938)
Partie : Troisième partie, chapitre I
Et, chaque soir, c'étaient des conversations semblables, dans la salle nue, autour de l'unique chope qu'Etienne mettait une heure à vider. Un fonds d'idées obscures, endormies en lui, s'agitait, s'élargissait. Dévoré surtout du besoin de savoir, il avait hésité longtemps à emprunter des livres à son voisin, qui malheureusement ne possédait guère que des ouvrages allemands et russes. Enfin, il s'était fait prêter un livre français sur les Sociétés coopératives, encore des bêtises, disait Souvarine ; et il lisait aussi régulièrement un journal que ce dernier recevait,