Germinal
Germinal (paragraphe n°744)
Partie : Deuxième partie, chapitre IV
Dès la porte, Maheu aperçut les provisions. Il ne dit rien, mais son visage inquiet s'éclaira. Toute la matinée, le vide du buffet, la maison sans café et sans beurre, l'avait tracassé, lui était revenue en élancements douloureux, pendant qu'il tapait à la veine, suffoqué au fond de la taille. Comment la femme aurait-elle fait ? et qu'allait-on devenir, si elle était rentrée les mains vides ? Puis, voilà qu'il y avait de tout. Elle lui conterait ça plus tard. Il riait d'aise.