Germinal
Germinal (paragraphe n°2887)
Partie : Septième partie, chapitre III
Monsieur Hennebeau, au bout de cette heure de répit, sentit l'espoir renaître. Le mouvement des terrains devait être terminé, on aurait la chance de sauver la machine et le reste des bâtiments. Mais il défendait toujours qu'on s'approchât, il voulait patienter une demi-heure encore. L'attente devint insupportable, l'espérance redoublait l'angoisse, tous les cœurs battaient. Une nuée sombre, grandie à l'horizon, hâtait le crépuscule, une tombée de jour sinistre sur cette épave des tempêtes de la terre. Depuis sept heures, on était là, sans remuer, sans manger.