Germinal

Germinal (paragraphe n°1432)

Partie : Quatrième partie, chapitre III

Elle se défendait sans révolte, avec la résignation passive des filles qui subissent le mâle de bonne heure. N'était-ce pas la loi commune ? Jamais elle n'avait rêvé autre chose, une violence derrière le terri, un enfant à seize ans, puis la misère dans le ménage, si son galantl'épousait. Et elle ne rougissait de honte, elle ne tremblait ainsi, que bouleversée d'être traitée en gueuse devant ce garçon, dont la présence l'oppressait et la désespérait.

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