Germinal
Germinal (paragraphe n°132)
Partie : Première partie, chapitre II
Il souffla la chandelle. Déjà, Zacharie et Jeanlin descendaient ; il les suivit ; et l'escalier de bois craquait sous leurs pieds lourds, chaussés de laine. Derrière eux, le cabinet et la chambre étaient retombés aux ténèbres. Les enfants dormaient, les paupières d'Alzire elle-même s'étaient closes. Mais la mère restait maintenant les yeux ouverts dans l'obscurité, tandis que, tirant sur sa mamelle pendante de femme épuisée, Estelle ronronnait comme un petit chat.