Germinal
Germinal (paragraphe n°1195)
Partie : Troisième partie, chapitre V
Heureusement, un galibot, envoyé chez le docteur Vanderhaghen, l'avait trouvé et le ramenait. Jeanlin et le mort furent portés dans la chambre des porions, où, d'un bout de l'année à l'autre, brûlait un grand feu. On rangea les seaux d'eau chaude, tout prêts pour le lavage des pieds ; et, après avoir étalé deux matelas sur les dalles, on y coucha l'homme et l'enfant. Seuls, Maheu et Etienne entrèrent. Dehors, des herscheuses, des mineurs, des galopins accourus faisaient un groupe, causaient à voix basse.