Justement, à la Victoire, un ancien porion tenait une cantine. Sans doute il avait pris peur, sa baraque étaitabandonnée. Quand les femmes revinrent et que les hommes eurent achevé de défoncer la voie, ils assiégèrent la cantine, dont les volets cédèrent tout de suite. On n’y trouva pas de pain, il n’y avait là que deux morceaux de viande crue et un sac de pommes de terre. Seulement, dans le pillage, on découvrit une cinquantaine de bouteilles de genièvre, qui disparurent comme une goutte d’eau bue par du sable.